DIMANCHE 22 OCTOBRE À 16H
Espace Culturel de la Vigie
Espace Culturel de la Vigie
LE PROGRAMME
JOSEPH HAYDN (Rohrau sur la Leitha 1732 – Vienne 1809)
Symphonie no 101 “L’Horloge” en ré majeur
La Symphonie no 101 en ré majeur créée à Londres le 3 mars 1794 sous la direction du compositeur reçoit un accueil triomphal. Elle doit son surnom « L’horloge » au rythme de balancier qui anime son deuxième mouvement, circulant sans cesse d’un pupitre à l’autre, entre bassons et flûtes, cordes et vents, orchestre jouant en tutti et instruments solistes. A soixante-trois ans, Haydn instaure originalité et humour dans sa manière d’utiliser alternativement le silence, le rythme mécanique du balancier, l’atmosphère enfantine créée par les bassons et les pizzicati des violons.
Les autres mouvements font preuve d’une grande inventivité ; effets théâtraux dans le premier mouvement, esprit villageois dans le troisième, simplicité joyeuse de son finale qui deviendra un véritable chant populaire londonien dont on trouve trace dans le répertoire de plusieurs orgues mécaniques du début du XIXe siècle.
1- adagio– presto, 2- andante, 3- menuet (allegretto), 4- finale (vivace)
LUDWIG VAN BEETHOVEN (Bonn 1770 – Vienne 1827)
Concerto pour piano n°3 en do mineur
Le concert de création au Theater an der Wien à Vienne le 5 avril 1803 comporte trois œuvres nouvelles, la Symphonie no 2, l’ Oratorio Le Christ au Mont des Oliviers et le Concerto n°3 avec Beethoven au piano. Ignaz von Seyfried, directeur du Théâtre et ami, écrit : « Beethoven m′invita à lui tourner les pages, mais ciel ! C′était plus facile à dire qu′à faire. Je ne voyais guère que des pages blanches, tout au plus par-ci par-là quelques hiéroglyphes totalement incompréhensibles pour moi ; il jouait la partie principale presque entièrement de mémoire car il n′avait pas eu le temps, comme cela lui arrivait souvent, de l’écrire complètement.» L’oeuvre déconcerte, mais un an plus tard, sous la direction de Beethoven avec au piano son élève Ferdinand Ries, le concerto n°3 est reconnu parmi ses plus belles compositions.
L’orchestre offre sa densité et sa puissance à la virtuosité du soliste qui participe à la cohésion dramatique, la liberté de l’expression et la largesse de l’écriture dominent. Le concerto n°3 est une des premières œuvres majeures préfigurant le romantisme en conservant une structure classique en trois mouvements.
1- allegro con brio, 2- largo, 3- rondo
Le Concerto n°3 amorce un changement que poursuivra la Troisième Symphonie composée peu après en 1802-1804, l’intensité dramatique de la tonalité de do mineur influencera la Cinquième Symphonie composée au 1805 – 1807.
Symphonie no 101 “L’Horloge” en ré majeur
La Symphonie no 101 en ré majeur créée à Londres le 3 mars 1794 sous la direction du compositeur reçoit un accueil triomphal. Elle doit son surnom « L’horloge » au rythme de balancier qui anime son deuxième mouvement, circulant sans cesse d’un pupitre à l’autre, entre bassons et flûtes, cordes et vents, orchestre jouant en tutti et instruments solistes. A soixante-trois ans, Haydn instaure originalité et humour dans sa manière d’utiliser alternativement le silence, le rythme mécanique du balancier, l’atmosphère enfantine créée par les bassons et les pizzicati des violons.
Les autres mouvements font preuve d’une grande inventivité ; effets théâtraux dans le premier mouvement, esprit villageois dans le troisième, simplicité joyeuse de son finale qui deviendra un véritable chant populaire londonien dont on trouve trace dans le répertoire de plusieurs orgues mécaniques du début du XIXe siècle.
1- adagio– presto, 2- andante, 3- menuet (allegretto), 4- finale (vivace)
LUDWIG VAN BEETHOVEN (Bonn 1770 – Vienne 1827)
Concerto pour piano n°3 en do mineur
Le concert de création au Theater an der Wien à Vienne le 5 avril 1803 comporte trois œuvres nouvelles, la Symphonie no 2, l’ Oratorio Le Christ au Mont des Oliviers et le Concerto n°3 avec Beethoven au piano. Ignaz von Seyfried, directeur du Théâtre et ami, écrit : « Beethoven m′invita à lui tourner les pages, mais ciel ! C′était plus facile à dire qu′à faire. Je ne voyais guère que des pages blanches, tout au plus par-ci par-là quelques hiéroglyphes totalement incompréhensibles pour moi ; il jouait la partie principale presque entièrement de mémoire car il n′avait pas eu le temps, comme cela lui arrivait souvent, de l’écrire complètement.» L’oeuvre déconcerte, mais un an plus tard, sous la direction de Beethoven avec au piano son élève Ferdinand Ries, le concerto n°3 est reconnu parmi ses plus belles compositions.
L’orchestre offre sa densité et sa puissance à la virtuosité du soliste qui participe à la cohésion dramatique, la liberté de l’expression et la largesse de l’écriture dominent. Le concerto n°3 est une des premières œuvres majeures préfigurant le romantisme en conservant une structure classique en trois mouvements.
1- allegro con brio, 2- largo, 3- rondo
Le Concerto n°3 amorce un changement que poursuivra la Troisième Symphonie composée peu après en 1802-1804, l’intensité dramatique de la tonalité de do mineur influencera la Cinquième Symphonie composée au 1805 – 1807.
LES ARTISTES
Débutant très jeune le piano, Maxence Pilchen a été primé dès l’âge de onze ans au concours télévisé des jeunes solistes de la RTBF de Bruxelles. Il continue ses études musicales auprès de grandes personnalités, comme Bernard Ringeissen à Paris, Janusz Olejniczack à Varsovie et bénéficie aux États-Unis de l’enseignement du pianiste Byron Janis avec qui il a joué à New York en 2015. Titulaire du Prix Maurice Lefranc de Bruxelles récompensant les jeunes espoirs, lauréat de plusieurs concours internationaux - Porto, Barcelone, Rome, Épinal -, ce pianiste franco-belge salué par la critique internationale et sollicité tant en France qu’à l’étranger, se produit aux côtés des meilleurs orchestres, tels l’Orchestre national de Belgique, l’Orchestre philharmonique de Liège, l’Orchestre Philharmonique de Cedar Rapids, ou l’Orchestre National de Porto, sous la direction de chefs prestigieux, dans des salles comme le Mozarteum de Salzbourg, le Théâtre Royal de la Monnaie et le Palais des Beaux-Arts à Bruxelles, la Philharmonie de Varsovie, la Salle Gaveau (« coup de cœur » 2015) à Paris. Les concerts de Maxence Pilchen ont également été diffusés dans des médias français et étrangers, jusqu’aux États-Unis et en Asie. Il a aussi participé en 2012 à un long métrage de Philippe Claudel, Avant l’hiver. Maxence Pilchen travaille régulièrement sur des pianos de l’époque des compositeurs, il en explore les subtilités du texte et la richesse des couleurs pour les développer par la suite sur des instruments modernes. Maxence Pilchen a obtenu de nombreuses récompenses pour son premier CD (24 Préludes op.28 de Chopin), dont 4**** de CLASSICA, « JOKER » de la revue CRESCENDO et « LE CLIC » de CLASSIQUENEWS. Il est considéré par Philippe Cassard (FRANCE MUSIQUE) comme l’un des plus remarquables interprètes français de Chopin et vient d’enregistrer le second consacré aux Ballades et Polonaises. Le vaste répertoire de Maxence Pilchen, pour piano seul et pour orchestre, lui a valu d'être salué par la critique et le monde musical aussi bien pour ses interprétations de Bach, Mozart, Beethoven et Chopin que pour Debussy, Rachmaninov, Stravinsky, Albert Roussel ou encore Prokofiev et pour des œuvres contemporaines à la création desquelles il a participé.
Après des études de piano et d’alto, Philippe HUI intègre le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris où il obtient un 1er prix de Direction d’Orchestre qu’il complète avec un Diplôme d’Ingénieur des Métiers du Son. Remarqué par James Conlon alors Chef permanent à l’Opéra national de Paris, Philippe Hui devient son assistant. Il dirige régulièrement l’Orchestre de l’Opéra de Paris dans des opéras et des ballets. Philippe Hui a assuré pendant plusieurs années la direction musicale du Festival «Opéras en plein air ». Il mène sa carrière sur de nombreuses scènes et Festivals en France et à l’étranger. Philippe Hui dirige la Philharmonie des Deux Mondes, orchestre symphonique en Loire Atlantique qu’il a créé en 2013 afin de permettre au plus grand nombre l’accès aux oeuvres majeures du grand répertoire symphonique classique.
Créé en 2013, l’orchestre de la Philharmonie des 2 Mondes regroupe 40 musiciens professionnels des Pays de la Loire, enseignants en conservatoire et jeunes talents en devenir. Chaque année, trois programmes incluant des œuvres majeures du répertoire classique (Mozart, Bach, Beethoven, Schubert…) sont proposés. L’orchestre va à la rencontre de tous les publics, en jouant dans des lieux où la musique classique ne va pas habituellement ou par une politique de tarifs particulièrement accessibles à tous.
Après des études de piano et d’alto, Philippe HUI intègre le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris où il obtient un 1er prix de Direction d’Orchestre qu’il complète avec un Diplôme d’Ingénieur des Métiers du Son. Remarqué par James Conlon alors Chef permanent à l’Opéra national de Paris, Philippe Hui devient son assistant. Il dirige régulièrement l’Orchestre de l’Opéra de Paris dans des opéras et des ballets. Philippe Hui a assuré pendant plusieurs années la direction musicale du Festival «Opéras en plein air ». Il mène sa carrière sur de nombreuses scènes et Festivals en France et à l’étranger. Philippe Hui dirige la Philharmonie des Deux Mondes, orchestre symphonique en Loire Atlantique qu’il a créé en 2013 afin de permettre au plus grand nombre l’accès aux oeuvres majeures du grand répertoire symphonique classique.
Créé en 2013, l’orchestre de la Philharmonie des 2 Mondes regroupe 40 musiciens professionnels des Pays de la Loire, enseignants en conservatoire et jeunes talents en devenir. Chaque année, trois programmes incluant des œuvres majeures du répertoire classique (Mozart, Bach, Beethoven, Schubert…) sont proposés. L’orchestre va à la rencontre de tous les publics, en jouant dans des lieux où la musique classique ne va pas habituellement ou par une politique de tarifs particulièrement accessibles à tous.