SAMEDI 2 JUILLET 2016 à 21h00
"Même à Auschwitz..."
« Fils caché de Duchamp et de Chaplin, l’inclassable clarinettiste donne vie aux "musiques d’outre-monde" dans un stand-up mélomane et provocateur, fantasque et poignant » (Anne Berthod, Télérama)
« Ce n'est pas exactement un concert, pas vraiment une pièce, ça ne ressemble à rien de connu, c'est triste et drôle à la fois, car Hélios, grand clarinettiste mais aussi savant comédien, vient nous prendre par la main quand les larmes guettent... De la musique qui sert qui sert à quelque chose, comme dit Hélios à propos des berceuses » (Ariane Chemin, Le Monde) « Un Kaddish artistique » (France TV info) « Les musiciens de l’Ensemble de Musique Incidentale, dont Azoulay lui-même à la clarinette, sont à la hauteur de la perfection de déchirantes compositions » (Jean-Luc Clairet, Resmusica) |
« Une sobriété et une expressivité musicales hors du commun mènent au summum de l'émotion. Et pour respirer, l'humour d'Hélios Azoulay...Un véritable ascenseur émotionnel ! On ressort bouleversé et heureux à la fois » (Clémentine Portier Kaltenbach, RTL) « Un devoir de mémoire musical » (France 3) « Je te remercie, Hélios, d’être le Moïse qui sort le peuple du désert en montrant ces pièces que je ne connaissais pas » (Ivry Gitlis) « Un spectacle audacieux et poignant » (Paris Normandie) « Il n'est rien de plus fort que l'humour comme réponse dérisoire à la barbarie... Stefan Zweig parlait de "guérison par l'esprit". Hélios, tu nous offres le rire de la rédemption » (Christophe Bourseiller, France Musique) «... des paroles et des images suffoquées, suffocantes...» (Huffington Post, Michaël de Saint-Chéron) « Rendre actuelle, proche de nous et surtout bien vivante la musique écrite dans les camps de concentration nazis est possible. Hélios Azoulay le fait au disque et en concert, et c'est impressionnant » (Jean-Christophe Le Toquin, Resmusica) « Faire entendre et vivre ces musiques nées dans la souffrance, resurgies de l'innommable est acte périlleux. Il fallait la simplicité première et l'innocence et vous les avez en vous » (Paul Mefano) |
JE, MOI, HÉLIOS AZOULAY,
en quelques lignes Précocement renvoyé du conservatoire, je poursuivis seul l’étude de la clarinette et de la composition / Ai inventé le « suprême Clairon » / Ai conçu la MUSIQUE INCIDENTALE / Ai composé l’Introduction à la Théorie du combat, La Mort Blanche, Le Porte-bouteilles, Les Quatre Saisons de Vivaldi, L’Air du Toréador de Carmen, L’Intégrale Mozart ou encore l’Etude pour public / Sans le vouloir, mes quatuors à cordes sont d’une singulière beauté /Mon chef-d’œuvre le plus vertigineux, Jules César, a été exécuté à l’opéra Garnier donnant lieu à un scandale mémorable Dirige l’Ensemble de Musique Incidentale / Ai joué dans des salles prestigieuses, et parfois moins / Ai reçu des commandes officielles prestigieuses, et parfois moins / Ai collaboré avec de nombreux musiciens ou artistes prestigieux, et parfois moins Suis dévoré depuis quelques années par la musique composée dans les camps de concentration / Ai révélé quelques œuvres bouleversantes de ce répertoire / Ai également composé trois œuvres inspirées par l’holocauste : n°78707 ; La Rêverie de Mengele, ימח שמו וזכרו ; La conspiration du silence / Un disque existe : … même à Auschwitz (musiques d'outre-monde) / Un livre existe : L'enfer aussi a son orchestre (Vuibert) Suis l’auteur de deux essais : Scandales ! Scandales ! Scandales ! (JC Lattès) ; Tout est Musique (Vuibert) / N’enseigne plus à l’Université / « Je n’hésite jamais à le déclarer, le diplôme est l’ennemi mortel de la culture. » (Paul Valéry) |